Art russe, armes, militaria, souvenirs historiques

La première de ces deux vacations attend les amateurs de souvenirs de familles royales françaises et étrangères, la seconde celle d'art russe. Comptez 18 000/20 000 € pour un buste de Marie-Antoinette, dit aussi "Marie-Antoinette drapée", en marbre blanc de l'entourage de Simon Boizot, tout comme d'une Allégorie de la Naissance du dauphin en terre cuite d'Augustin Pajou, la reine, représentée sous les traits de Vénus, sortant des eaux, soutenue par des dauphins, tenant dans ses bras son premier fils, Louis-Joseph, né le 22 octobre 1781. Enfin, pour 4 000/6 000 €, on pourra espérer s'offrir un grand voile de mariée (XIXe) en dentelle aux fuseaux et applications d'Angleterre de fleurs et de volutes, timbré du blason d'alliance de la maison Talleyrand-Périgord. La Russie se décline au pluriel le lendemain, des étuis de vitrine à l'art populaire en passant par l'orfèvrerie, les porcelaines, les icônes, les souvenirs historiques, les bronzes, les livres, un ensemble d'œuvres de Jadwiga Matawowska et des dessins de Tamara de Lempicka. Dans un programme dont les coups de marteau sont attendus entre 500 et 20 000 €, il faudra toutefois pousser les enchères jusqu'à 40 000/60 000 € pour décrocher une grande tapisserie en laine et soie de la manufacture impériale de Saint-Pétersbourg de l'époque d'Elizabeth Ire (1744-1747) représetant le continent Asie, symbolisé par une déesse vêtue de bleu, coiffée d'une couronne ornée d'un croissant et tenant un brûle-parfum, un putto lui présentant un nautile.