PETIT NAPPERON EN SOIE. De couleur ivoire,... - Lot 270 - Coutau-Bégarie

Lot 270
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Estimation :
200 - 300 EUR
PETIT NAPPERON EN SOIE. De couleur ivoire,... - Lot 270 - Coutau-Bégarie
PETIT NAPPERON EN SOIE. De couleur ivoire, à décor brodé d'abeilles et d'étoiles, entouré d'une bordure ajourée en fils d'or et surmontée d'une étiquette portant l'inscription manuscrite: «Napperon en soie jaune brodé d'abeilles, fait par Mme T. Figueur, Madame Sans Gène, petit dragon de l'Empereur. Don de Monsieur de St. Germain Leduc son biographe». L'ensemble est conservé dans un encadrement moderne. Usures du temps. À vue: H.: 26 cm - L.: 26 cm. Cadre: H.: 45 cm - L.: 35 cm. Historique: Marie-Thérèse Figueur (1774-1861) dite «Madame Sans-Gêne» est une célèbre femme-soldat française. Alors qu'elle a à peine dix-neuf ans, son tuteur l'autorise à s'engager comme cantinière dans la Légion des Allobroges, d'où elle passe successivement du 15e au 9e Régiment de Dragons. Elle fait dans cette armée toutes les campagnes de la République et de l'Empire. Elle y gagne son surnom de «Sans-Gêne», qu'elle doit à son caractère masculin et à sa carrière aventureuse. Elle est blessée au siège de Toulon en 1793, reçoit quatre coups de sabre à la bataille de Savigliano le 13 brumaire an VIII (4 novembre 1799), a successivement trois chevaux tués sous elle, et est faite deux fois prisonnière. En 1815, après avoir été prisonnière en Angleterre, elle assiste à une revue en uniforme de chasseur devant l'empereur Napoléon qui la distingue. Elle prend sa retraite peu de temps après. En juillet 1818, son souvenir s'est presque effacé des mémoires lorsque Victorien Sardou lui donne un regain de popularité en créant au théâtre du Vaudeville sa comédie Madame Sans-Gêne (1893) mais choisissant, pour des raisons dramaturgiques, d'attribuer ce surnom à la maréchale Lefebvre, Catherine Hubscher. Les Mémoires de Marie-Thérèse Figueur sont publiés une première fois en 1842 sous le titre «Les Campagnes de mademoiselle Thérèse Figueur, aujourd'hui madame veuve Sutter, ex-dragon aux 15e et 9e régiments, de 1793 à 1815», écrits sous la dictée par Saint-Germain Leduc, chez Dauvin et Fon
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