Robert de Montesquiou-Fezensac. Ensemble... - Lot 352 - Coutau-Bégarie

Robert de Montesquiou-Fezensac. Ensemble de sept lettres et cartes de correspondances autographes signées: «R.M.», adressées au Marquis de Clermont-Tonnerre, in-4°, in-12°. 19 janvier 1904 :« Cher ami, ci-joint, mon meilleur remerciement, que je crois pouvoir vous communiquer confi dentiellement (renvoyez le moi). Croyez que je serais heureux en reconnaissance de votre témoignage, d'employer une infl uence que je crois réelle au service et s'il se peut au profi t de vos intérêts d'intérieur. Les duels de coeur, ceux-là peuvent s'arranger, non seulement sans affront, mais avec grâce et avec gloire pour les deux adversaires. Ainsi soit-il et encore merci. Votre très sympathique » ; «Cher ami, disons plutôt, pour notre dîner, dans le domaine du bois, où nous assisterons aux préparatifs, et verrons les arrivées. Nous vous attendrons au Pavillon (chez moi) jusqu'à 7h00. Si vous n'êtes pas venu à cette heure nous partirons pour l'île où j'espère que rien ne vous empêchera de venir nous rejoindre. A ce soir et bien à vous. » ; « Mon cher Ami, ceci nous procure une fois de plus (je l'avais prévu!) que les évangéliques foins ne sont jamais engrangés à temps pour les récoltes lumineuses. J'en tire du moins le vrai plaisir de vous attendre ici demain dimanche à cinq heures, comme Automédon et comme Ami. Multum Vocatis, Franci Electis » ; «Cher ami, que penseriez-vous de dîner ensemble samedi prochain au Pavillon Royal (à côté du lac) et nous assisterions aux préparatifs de la fête, avant d'en être? Dans ce cas, vous pourriez venir me prendre vers sept heures et demie. Pour vous deux, un seul» ; 4 mars (1904) : «Bien cher Ami, vous me voyez peiné et étonné d'être depuis longtemps sans de vos nouvelles. Avez-vous reçu ma lettre dans laquelle je vous parlais de vos projets, de mes constructions? Quant à moi, je suis décidément voué, c'est ainsi, aux rappels violents. Me voilà brusquement réclamé à Paris, par la santé de mon frère. Cela me donnera, je le souhaite, l'occasion de no