IRINA, princesse Youssoupoff, née princesse de Russie (1895-1970)

Lot 133
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IRINA, princesse Youssoupoff, née princesse de Russie (1895-1970)
Lot de quatre L.A.S.: « Irina », adressées à sa mère, la grande-duchesse Xenia Alexandrovna de Russie (1875-1960), Paris, Place Vendôme, datées du 18 février 1914, 7 pages, manque son enveloppe; et deux C.A.S.: « Irina », adressées à sa mère, Paris, 19 février 1914 et 24 février 1914. Texte en russe. Traductions: - 11 février 1914: « Chère maman, nous venons d'arriver à l'hôtel à Paris, c'est terriblement cosy. Il fait beau. Durant le voyage en train je n'ai pas réussi à dormir de Saint-Pétersbourg à Berlin. Arrivés à Berlin, nous avons déjeuné à Wintergarten. J'ai bien pensé à vous lors de ce déjeuner... ». - 18 février 1914: « Chère maman, je te remercie pour ta lettre. Nous arrivons de Berlin. J'ai essayé toute la journée des robes différentes. Ton coiffeur Poet est venu et m'a fait une nouvelle coupe, en ondulant sur le devant mes cheveux et en y appliquant une petite perruque. Et selon ces conseils, je vais les soigner avec une lotion à base de goudron. Je ne peux plus voir Chaumet. Il vient chaque jour et même parfois plusieurs fois par jour. Dieu merci, hier, je ne l'ai pas vu. Il arrange les parures, mais à chaque fois, il faut refaire quelque chose. Tous les jours, Félix et lui parlent ensemble à propos des bijoux. Ce matin Félix a voulus prendre la voiture pour aller au magasin, et horreur, de la fenêtre de notre chambre, j'ai vu Chaumet [Joseph Chaumet (1852-1928), célèbre joaillier de la Place Vendôme, chez qui le prince Félix Youssoupoff avait fait transformer les bijoux de sa femme] courir à travers la place pour rejoindre Félix. Maintenant ils sont à nouveau ensemble. Ensuite, j'ai vu aussi de la fenêtre Tito Hersen avec un chapeau. Il était avec Nini et Marie-Louise. Ils ne m'ont pas vue. Quelques temps après, c'est M. Gardini que j'ai vu traverser la place, il marchait très vite en fumant un cigare (...), notre hôtel est vraiment agréable et très confortable. C'est très triste de devoir bientôt quitter ce bel endroit, malgré mon grand
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