PÉNIÈRES Jean-Augustin (1766-1821)

Lot 127
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PÉNIÈRES Jean-Augustin (1766-1821)
Député Girondin de la Corrèze à la Convention, il vota l'appel au peuple puis la mort du roi avant de finalement demander son abolition immédiate. Pièce autographe signée Pénières dans laquelle l'auteur se livre à une violente charge contre la royauté, 6 pages ½, in-12°. Pliures, traces d'humidité mais bon état. On y joint une copie manuscrite d'une lettre de Pénières de la main de Beauchesne, 1 page, in-2°, ainsi qu'un calque d'un autre envoi de Pénières, 1 page, in-4°, bon état. «Un courrier vient de nous apprendre les outrages faits à la représentation nationale; les citoyens de cette cité se sont portés en foule au département; là ils ont appris qu'un de leurs mandataires a été assassiné dans le sénat au milieu de ses collègues; un seul cris de fureur s'est fait entendre. Vengeance ! Vengeance !.... Que les égorgeurs de septembre, que les brigands du 10 mars, que les révoltés du 31 mai, que les conjurés du 10 thermidor, que les assassins nationnicides du 12 germinal et de prairial expient enfin tant de forfait; voilà le cri unanime des charentais; oui, représentants !, le peuple français veut être vengé de tant de crimes impunis; la liberté outragé, le temple des loix violé, des représentants vertueux, assassinés par des bourreaux ou des brigands tout crie vengeance, et vous la devez au peuple français et à vous-même... Le intrépides républicains qui s'armèrent contre le 31 mai n'ont pas tous péri par la mitraille et les échafauds. Les braves fédéralistes attendent votre voix et vos ordres et je marche à leur tête pour nous venger»
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