YACOVLEFF Alexandre Yevgenïévitch (1887-1938).

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YACOVLEFF Alexandre Yevgenïévitch (1887-1938).
Portrait d'un mandarin. Sanguine et fusain sur papier, signée en bas à droite, datée 1917 et située à Pékin, conservée sous verre dans un encadrement ancien en bois noirci. Déchirures sur la partie droite, mais bon état. À vue : H. : 65 cm - L. : 49 cm. Cadre : H. : 69, 5 cm - L. : 54 cm. Biographie : Alexandre Yevgeniïévitch Yacovleff a fait ses études à l'Académie impériale de Saint-Pétersbourg où il est devenu ami avec Vasilli Choukhaïeff. En 1898, Yacovleff devient dès sa création membre du «Mir Iskousstva» (Le Monde de l'Art), cette association d'artistes russes prônant les idées du renouveau pictural dans l'art russe en synthétisant toutes les formes artistiques, dont le théâtre, la décoration et l'art du livre. C'est dans ce cadre qu'il travaille en collaboration avec Alexandre Benois (1870-1960) et Serge de Diaghilew (1872-1929) durant 10 ans, de 1908 à 1918. Il participe également comme dessinateur à la publication de nouvelles revues artistiques publiées en Russie et en Europe. Après la Révolution russe, il s'installe à Paris en 1920. C'est alors qu'il est élevé au rang d'officier de la Légion d'honneur quelques années plus tard. Mais il doit sa plus grande notoriété au témoignage ethnique qu'il a laissé à l'Histoire, suite à ses voyages en Afrique et en Asie, notamment en Chine, au Japon et au Tibet dont il a immortalisé les souvenirs à travers de nombreuses séries de portraits d'hommes et de femmes en tenues traditionnelles. Ses oeuvres souvent exécutées au fusain ou à la sanguine sont très recherchées et se trouvent dans les plus grands musées du monde entier. Référence : le portrait de cet homme est une esquisse préparatoire du grand tableau de groupe représentant une assemblée de notables à la tribune du théâtre de Pékin, exécutée par l'artiste lors de son séjour en Chine en septembre 1917. Voir en référence l'illustration de ce tableau dans l'ouvrage «Iacovlev painted by a Russian in China 1918». Cette oeuvre fut ensuite exposée à Shanghai en 1919, à Londres en 1920, puis à Paris à la Galerie Barbazangues (ci-contre). Le but de ce premier voyage entrepris par Yacovleff en Chine était de recueillir des éléments ethnographiques en vue de la réalisation de fresques pour la salle d'attente de la gare Kazansky à Moscou.
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