Magnifique pendule «vase», toutes faces en... - Lot 310 - Coutau-Bégarie

Lot 310
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Estimation :
20000 - 30000 EUR
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Résultat : 48 944EUR
Magnifique pendule «vase», toutes faces en... - Lot 310 - Coutau-Bégarie
Magnifique pendule «vase», toutes faces en bronze patiné et doré, flanqué de part et d'autre de deux cariatides de femme ailées, portant un bras de lumière. La panse du vase ornée en rond de bosse d'un médaillon de trois enfants musiciens, supporté par deux griffons entourés d'angelots et guirlandes. Mouvement à sonnerie, cadrans tournants visible dans un guichet. Epoque Consulat. H. : 62 cm Les deux petits bras de lumière, rapportés vers 1830. On y joint un bras de deux lumières qui avait été rapporté en 1830 sous la graine du couvercle, que nous avons simplement démonté. Il est logique de penser, que sur les deux autres pendules de Galle, le couvercle est surmonté d'un aigle. Talleyrand, ancien ministre, du Directoire, puis du Consulat, puis de l'Empire, devenu ministre de Louis XVIII, après avoir présidé les deux Restaurations, puis enfin ambassadeur de Louis-Philippe, ait voulu supprimer les signes légèrement ostentatoires à cette époque. Les bronzes attribués à Claude GALLE (1759-1815), l'un des plus grands bronziers, fondeurs ciseleurs du 1er Empire était installé à Paris quai de la Monnaie, puis à partir de 1805, rue Vivienne où il emploie près de 400 personnes. Il collabore souvent avec THOMIRE. C'est GALLE qui va honorer les principales commandes impériales pour les palais de Compiègne, de Saint Cloud, des Tuileries, du Trianon... Il va également livrer certains palais italiens, dont celui de Pauline Bonaparte par son mariage avec le prince Borghèse et il meuble l'hôtel de Charost acheté en 1803. Une partie du mobilier fut vendu avec l'hôtel en 1814, et l'autre partie due être vendue aux enchères pour le compte de la princesse. Une pendule très similaire, réputée provenir de Pauline Borghèse, est passée en vente lors de la succession de la marquise du LUART le 5 décembre 1959 à la galerie Charpentier n°40. (Collection du musée du baron François Duesberg (Fig. A)) Une autre pendule, sans cadran tournant a été offerte par la ville de Lyon à Napoléon Ier (Fig. B). Il est logique que Talleyrand prince de Bénévent en posséda une, comme la princesse Pauline Borghèse. Provenance: voir Lot 307.
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