Importante et somptueuse pendule en bronze... - Lot 298 - Coutau-Bégarie

Lot 298
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Importante et somptueuse pendule en bronze... - Lot 298 - Coutau-Bégarie
Importante et somptueuse pendule en bronze doré toutes faces. La liseuse représentée, par une femme debout, vêtue d'une robe drapée à l'antique, accoudée sur une borne antique, le bras doit indiquant l'heure dans un guichet. Le socle de la borne orné aux angles de griffons ailés. La base ronde reposant sur quatre boules aplaties en bronze, est en marbre griotte rouge, ornée tout autour d'une frise en bronze doré représentant des scènes antiques alternées de pilastres et de palmiers. Le mouvement d'origine à sonnerie, avec quelques restaurations est à cadran tournant. Epoque Empire, vers 1810. H. : 79 cm - D. : 37 cm. L'écrou de l'attache du livre à restaurer, manque le bout du majeur et une frise sur le socle à l'arrière. Le mouvement d'origine à réviser. Les bronzes attribués à Claude GALLE (1759-1815), l'un des plus grands bronziers, fondeurs ciseleurs du 1er Empire était installé à Paris quai de la Monnaie, puis à partir de 1805, rue Vivienne où il emploie près de 400 personnes. Il collabore souvent avec THOMIRE. C'est GALLE qui va honorer les principales commandes impériales pour les palais de Compiègne, de Saint Cloud, des Tuileries, du Trianon... Il va également livrer certains palais italiens, dont celui de Pauline Bonaparte par son mariage avec le prince Borghèse. Il participe activement à l'ameublement de l'hôtel de Charost acheté en 1803. Une pendule identique, la seule connue, est conservée depuis l'origine dans le grand salon vert, de l'hôtel de Charost. Commandée en 1810, par la princesse Pauline Borghèse, sœur de Napoléon Ier, pour son hôtel de la rue du Faubourg Saint Honoré, cette pendule monumentale est d'une magnifique qualité d'exécution. Vu les fournisseurs des palais de son frère l'empereur Napoléon Ier, on peut légitiment penser que cette pendule est de GALLE. Cette pendule n'a jamais quitté la cheminée de ce salon depuis 1810. En 1814, Pauline Borghèse réside à Naples, vend l'hôtel (500.000 F or) et une partie de son mobilier (300.000 F or) au duc de Wellington pour le compte du roi George III de Grande Bretagne. Actuellement et depuis 1814 c'est la résidence de l'ambassadeur de Grande Bretagne, rue du Faubourg Saint Honoré, proche du palais de l'Elysée qui était la propriété du prince Murat, mari de Caroline Bonaparte sœur de Pauline Borghèse et de Napoléon I... (Reproduite dans le 2ème tome de la Pendule Française, Tardy, p.288. Provenance de la nôtre : - Probablement Charles-Maurice de TALLEYRAND PERIGORD, prince de BENEVENT, pour son hôtel de la rue Saint Florentin à Paris. Mais peut-être commandée pour son château de Valençay, et livrée pour le séjour lors de la «résidence forcée» du roi Ferdinand IV d'Espagne et de sa suite de 1808 à 1814, c'est une autre possibilité. - Probablement son neveu le général Alexandre-Edmond de TALLEYRAND PERIGORD, qui a épousé Dorothée von BIRON, princesse de COURLANDE, mariage conclu par la diplomatie de son oncle Charles-Maurice, prince de BENEVENT avec la permission du Tsar de Russie. Dorothée de COURLANDE, richissime héritière, fut la maitresse de son oncle Charles-Maurice de TALLEYRAND - Leur fils, Louis, duc de TALLEYRAND PERIGORD qui deviendra l'héritier du ministre. Il épouse Alix de MONTMORENCY, fille du duc de MONTMORENCY et de Caroline de GOYON MATIGNON, petite fille du baron de BRETEUIL, ministre de Louis XVI, - Son fils, Boson de TALLEYRAND PERIGORD, prince de SAGAN. - Son fils, Hélie, duc de TALLEYRAND PERIGORD, la pendule alors au château du MARAIS. - Sa fille, Violette de TALLEYRAND PERIGORD, duchesse de SAGAN au château du MARAIS. - Et par descendance...
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