ZOLA, Alexandrine (1839-1925),

Lot 255
Aller au lot
Estimation :
400 - 500 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 1 932EUR
ZOLA, Alexandrine (1839-1925),
femme d'Emile Zola. Important ensemble de 38 lettres et cartes autographes signées inédites, toutes adressées au juriste et ami des naturalistes Gabriel Thyébaut (1854-1922). 28 L.A.S. et 10 C.V.A.S. Paris, Médan, Pistoia et Mont -Dore, février I884 - janvier 1911. Environ 76 pp. in-8, in-12 ou in-16 oblong. 25 enveloppes conservées. À propos des oeuvres de Zola : «Émile commence son dernier chapitre, et il est bien content de voir la fin de ‘Lourdes' arriver. Il aura fini dans une dizaine de jours et vers la fin du mois nous partirons à Médan [...]». [13 juin 1894]. Elle évoque ensuite la rupture amicale entre les Zola et Céard, à cause de l'affaire Dreyfus : «Vous me parlez de Céard, mon cher ami, et c'est avec le cœur bien gros que je réponds au passage de votre lettre [...] ni moi mari ni moi ne lui avons rien fait qui explique son attitude envers nous [...]». [25 février 1894]. Nombreuses invitations à dîner ou à séjourner à Médan, adressées à Gabriel Thyébaut. Alexandrine Zola mentionne ses prestigieux invités : Huysmans, Coppée, Jules Larat, Maurice de Fleury, le «baron» Henry Céard, Achille, Jacques et Abel Hermant, Fasquelle, etc. «Huysmans étant débarrassé de son roman, veut bien être des nôtres» [25 mars 1887]. «La pièce d'Hennique passant à Odéon, jeudi prochain, me voilà obligé de remettre notre dîner [...]». [4 mars 1890]. Alexandrine Zola évoque le séjour de Charpentier chez eux, la mort de son mari, sa peine, la vente de Médan et le pèlerinage organisé en son honneur, dans cette maison mythique : «Le pèlerinage du quatrième anniversaire a été merveilleux. Nous avons eu du monde à ne plus se remuer dans ce désolant jardin, qui ne reprend vie que pour quelques heures depuis la terrible catastrophe [...] je crois toujours mourir à chaque marche lorsque je monte à ce cabinet de travail dans lequel la vie est partie aussi, et dont l'inscription sur la hotte de la cheminée seule reste : «Nulla dies sine Linea» [Jamais un jour sans une ligne]. Hélas, mon cher ami l'a suivi jusqu'au dernier jour. ; et lorsque je vois le vide partout, je me sauve désolée de n'avoir pu garder tout cela, son atelier, le billard, notre chambre, tout, tout enfin, qui est encore si plein de lui [...]». [7 octobre 1806]. Deux laissez-passer autographes d'A. Zola, destinés aux Thyébaut, sur ses cartes de visites leur concédant le droit d'accéder au Panthéon, où le corps d'Émile Zola venait d'être placé. Quelques courriers sont adressés à Mme Thyébaut ou à leur fille.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue