XVIIIe s. | LIVRE DE FÊTES - Description... - Lot 35 - Coutau-Bégarie

Lot 35
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XVIIIe s. | LIVRE DE FÊTES - Description... - Lot 35 - Coutau-Bégarie
XVIIIe s. | LIVRE DE FÊTES - Description des festes données par la ville de Paris à l'occasion du mariage de Madame Louise-Élisabeth de France, & de Dom Philippe, Infant & Grand amiral d'Espagne, les vingt-neuvième & trentième août mil sept cent trente-neuf P., P.J. Le Mercier, 1740. Grand in-folio, maroquin rouge, dos à nerfs orné et fleurdelisé, aux plats, dentelle d’encadrement fleurdelisé avec fleuron d’angle et armes frappées en or au centre, tranches dorées, roulette intérieure. Édition originale et unique publiée à l'occasion du mariage par procuration de la fille aînée de Louis XV (âgée de 12 ans) avec Philippe de Bourbon (âgé de 19 ans), infant d’Espagne, second fils de Philippe V d'Espagne et fondateur de la Maison de Bourbon- Parme. Belles illustrations gravées à l'eau-forte comprenant une grande vignette de titre par SOUBEYRAN d'après BOUCHARDON, un grand bandeau par RIGAUD figurant l'ensemble de la joute nautique, des lettrines répétées. 13 grandes planches, dont 8 en double-pages, dessinées et gravées par J.-F. Blondel, professeur à l'Académie d'architecture, Gabriel, Servandoni... la planche n°8 est numérotée 2 fois et il n’y a pas de planche n°6. Sont représentées les illuminations et feux d'artifice donnés sur la Seine devant le Louvre, les bateaux illuminés ou encore des coupes du bâtiment de l'Hôtel de ville de Paris avec des scènes de bal. La fête eut lieu sur la Seine, entre le Pont-Neuf et le Pont- Royal qui accueillit une architecture éphémère conçue pour être prolongée la nuit. Le lendemain, un bal masqué, donné dans l'Hôtel de ville, transformé et « reconstruit » pour l'événement, dura jusqu’à 8 h du matin. Un peu plus tard, dans la même journée, Louise-Élisabeth quittait sa jumelle, sa famille et Versailles pour rejoindre son mari en Espagne où elle se remaria le 30 octobre. Les exemplaires en maroquin d’époque aux armes de la ville de Paris étaient destinés, selon leur décor, à la famille du roi ou aux différents ministres ; celui qui est ici présenté comporte sur le plat supérieur, dans un bandeau flottant en lettres dorées l’inscription : « Menus plaisirs du roy ». Quelques frottements, petites fentes aux mors, coins restaurés, restaurations de maroquin, quelques taches et griffures ; quelques rousseurs.
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