PRÉCIEUSE RELIQUE DU ROI LOUIS XVI

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PRÉCIEUSE RELIQUE DU ROI LOUIS XVI
Conservée dans un beau cadre en bois sculpté, surmonté des grandes armes de France sous couronne royale sur fond de drapeaux, contenant sous verre bombé une mèche de cheveux du roi Louis XVI, comme l'indique le texte imprimé conservé dans la partie basse du cadre, signé Pierre Rey, le 27 juin 1818 à Toulouse : «Cheveux de S. M. Louis XVI, roi de France. Désirant que mes enfants gardent la vénération que j'ai pour une partie des cheveux du roi Louis XVI, que je considère comme une précieuse relique, je crois convenable de leur expliquer comment ces cheveux me sont parvenus. Le nommé François Pérou, natif de Toulouse, quartier Saint-Cyprien, s'enrôla et fut fait tambour dans un des bataillons qui se formèrent en 1792, dans le département de la Haute-Garonne. Ce bataillon se dirigea sur Paris. Pérou se trouva faire partie des tambours qui entouraient l'échafaud de l'infortuné Louis XVI, lorsque Santerre commanda le roulement qui couvrit sa voix, au moment où il s'adressait au peuple. Tous les documents historiques s'accordent sur ce point que les bourreaux n'approchèrent pas le Roi dans sa prison et que ses cheveux lui furent coupés sur l'échafaud. Le bourreau les jeta et ils tombèrent auprès du dit Pérou, qui les couvrit aussitôt de son pied et les ramassa après le roulement, pendant le brouhaha qui suivit l'exécution. Il se souvint que sa mère était du nombre de ceux qui n'étaient pas du parti de la Révolution. Pensant, avec juste raison, qu'il ne pouvait faire à sa mère un plus agréable présent, Pérou conserva ces cheveux dans son sac. Quelque temps après, son bataillon passant à Toulouse pour se rendre en Espagne, il remit à sa mère la précieuse relique, que cette brave femme distribua à ceux de ses plus intimes amis qu'elle savait partager les opinions royalistes». Au revers du cadre apparaît une gravure ancienne représentant les adieux du roi Louis XVI à sa famille surmontée d'un médaillon orné des profils du roi Louis XVI, de son épouse la reine Marie-Antoinette et du jeune Dauphin de France, futur Louis XVII. Au-dessus de cette gravure se trouve un compartiment contenant deux fragments d'une lettre autographe portant les indications manuscrites suivantes : «le bourreau [...] les cheveux furent [...] au pied de l'[...] n'a été jour [...] ni Lefebvre [...] Propagateur du [...] septembre...». Cheveux liés par la Maison Henri Laffez, Artiste Dessinateur & Tresseur en Cheveux, à Lille. Petits accidents, mais bon état général. H. : 28 cm - L. : 17 cm.
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