École FRANÇAISE du début du XIXe siècle

Lot 311
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Estimation :
1000 - 1200 EUR
École FRANÇAISE du début du XIXe siècle
Buste d'homme en redingote Albâtre, piédouche en marbre blanc et rouge griotte. Début du XIXe siècle. H. : 40 cm En 1884, Pissarro quitte Osny pour Éragny-sur-Epte dans l'Oise. C'est grâce à un prêt de Claude Monet qu'il peut y acquérir une maison baptisée « La Pommeraie » où il passe ses dernières années, jusqu'à son décès à Paris en novembre 1903. Il fait construire un atelier dans le jardin qui lui permet, de sa fenêtre, de représenter la campagne alentour, quelles que soient les conditions météorologiques. Il parcourt également les environs entre Eragny et Bazincourt. Des frimas au plein été, sous les lumières les plus nuancées, multipliant les angles de vue, Pissarro donne l'impression de varier ses motifs, toutefois élaborés dans un périmètre extrêmement restreint : le village et ses fermes, prairies, vergers, arbres en fleurs mais aussi ses paysans aux champs ou ses gardeuses d'oie. Il y invite les plus grands peintres de l'époque, parmi lesquels Claude Monet, le parrain de son dernier fils, Cézanne, Van Gogh, Gauguin. En 1885, il rencontre Georges Seurat avec qui il se lie d'amitié et s'enthousiasme pour sa technique du pointillisme, qu'il applique à son tour durant plus de trois années. Gardeuses de vaches à Eragny, 1890 apparaît comme un petit chef d'œuvre qui clôture le pointillisme pur de Pissarro pour un retour à des touches divisées, ici fougueuses et chargées en pâte. L'influence de la touche de Van Gogh, disparu cette même année, est sensible ainsi que dans le thème de la boule solaire incandescente qui domine la composition. Le tableau a appartenu à la collection du promoteur immobilier new-yorkais Norman K. Winston
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