Rare guéridon tripode, la base en fonte de... - Lot 245 - Coutau-Bégarie

Lot 245
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Estimation :
2000 - 4000 EUR
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Résultat : 2 576EUR
Rare guéridon tripode, la base en fonte de... - Lot 245 - Coutau-Bégarie
Rare guéridon tripode, la base en fonte de fer doré à décor appliqué de palmettes en bronze patiné, le fût cylindrique soutient un plateau rond à décor de frise de feuilles de laurier ceinturant un plateau de lave émaillée à décor de trois jeunes filles dans un paysage, dans un encadrement bordeaux à frise néogothique ornée d'armes d'alliance. Le plateau attribué à Hachette et Cie. H. :77,5 cm, D. : 39,5 cm Vers 1835. Ferdinand-Henri-Joseph Mortelècque, artiste-artisan reconnu pour sa maîtrise dans la fabrication des couleurs pour porcelaine et pour verre, mit au point la technique de la peinture sur lave. Grâce au blanc d'émail, «le blanc Mortelècque», dont il couvrit les plaques de lave, on put exécuter sur des supports de grandes dimensions, dont la planéité était conservée à la cuisson, des peintures en couleurs vitrifiables réunissant éclat et solidité et, en plus, inaltérables. Entre 1825 et 1827, Mortelècque réussit à sortir de ses fours, rue du Faubourg-Saint-Martin, la première œuvre peinte sur lave émaillée, une Tête de vieillard. Entre 1832 et 1838, l'entreprise de Mortelècque resta dans cette rue, s'installant dans différents ateliers. En 1824, les frères Bosson, négociants en vins, en plateaux de noyer et en blocs bruts de lave, installés à Volvic, disposaient d'un terrain et d'un entrepôt situés 20, quai Saint-Sabin sur le nouveau canal Saint-Martin, à proximité de l'atelier de Mortelècque, favorisant l'approvisionnement en bloc de laves qui étaient ensuite débités à Paris. À la mort de Mortelècque, son atelier est repris par Dubois et Pierre Hachette, peintres sur verre. L'entreprise est toujours installée rue du Faubourg-Saint-Martin. Elle possède six feux-fours et le volume de lave traité est de 5000 tonnes selon un bulletin d'exposant de la maison Hachette à l'Exposition des produits de l'industrie française de 1844. Hachette est le seul fabricant qui expose et mentionne son travail sur lave émaillée lors de cette manifestation. En 1831, l'architecte Jacques Ignace Hittorff s'est associé avec la maison Hachette et Cie. Il est ainsi devenu directeur de ce qui fut probablement la première entreprise d'émaillage sur lave. Elle était alors située au 40, rue Coquenard dans le 9e arrondissement, après avoir probablement été expropriée du Faubourg-Saint-Martin du fait du passage du chemin de fer du Nord. Les six devants d'autel en lave émaillée réalisés sous la direction d'Hittorff pour l'église Notre-Dame-de-Lorette, sont sortis des ateliers Hachette
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