FRANCOISE, duchesse de Chartres, née princesse... - Lot 132 - Coutau-Bégarie

Lot 132
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Estimation :
1200 - 1500 EUR
FRANCOISE, duchesse de Chartres, née princesse... - Lot 132 - Coutau-Bégarie
FRANCOISE, duchesse de Chartres, née princesse d'Orléans (1844-1925). Lot de 50 L.A.S.: «F. O.», adressées à sa fille, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), datant de 1869 à 1884, formats divers, certaines lettres sont sur papier à en-tête de son monogramme sous couronne. Texte en français. Dans cette correspondance, la duchesse parle de ses voyages à l'étranger et de ses activités quotidiennes notamment lorsqu'elle se trouve à Wiesbaden et à Constantine (suite à la mission de son mari le duc de Chartes envoyé par le gouvernement français en Algériepour y mater une révolte indigène depuis 1871). Après son retour en France elle évoque son séjour au château d'Eu et au château de Chantilly chez son oncle le duc d'Aumale. - 1870 -: «Ma chère petite Boule, maman sera si contente quand elle sera de retour à Morgan House auprès de ses chers enfants...» - 1872 -: «... Maman est dans un beau pays où il y a beaucoup d'Arabes et de nègres tout habillés de grands manteaux blancs... et les arabes ont des petites tentes noires où ils habitudes et de grands troupeaux de chèvres...Le soleil est très chaud...Il y a aussi beaucoup de cigognes sur les toits des maisons...» - «Nous avons été voir des dames arabes, elles ne sortent jamais dans la rue, elles ont des espèces de robes de chambre de couleurs très brillantes et tous les doigts peint en jaune...Il y a des petits enfants arabes très gentils avec des petites calottes rouges et des bracelets aux pieds...» - «... il fait si chaud ici que l'herbe même est toute grillée, il n'y a plus que les lauriers roses en fleurs à cause du soleil...Nous avons tellement chaud ici, sommes obligé de dormir la fenêtre ouverte...» - «...Nous sommes bien triste de penser que nous ne verrons plus ce pauvre cousin Guise. Il faut que vous soyez bien gentils avec Tante Salerne et Oncle Aumale qui sont si malheureux... Oncle Pierre est venu ici nous voir...» - «...nous sommes à Biskra, tout au sud on voyait le désert si grand comme une mer
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