RAMSAY, Adrien Michel

Lot 84
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RAMSAY, Adrien Michel
Histoire de Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne, Maréchal Général des Armées du Roy Paris, Veuve Mazières & J. B. Garnier, 1735 BEL EXEMPLAIRE DE LA VIE DU GRAND TURENNE AUX ARMES MORTEMART ÉDITION ORIGINALE 2 volumes in-4 (284 x 206mm). Faux titre et titre imprimés en rouge et noir, grande vignette gravée aux armes de Turenne en frontispice. 10 vignettes dessinées par Bonnard, gravées par Scotin et imprimées dans le texte. Culs-de-lampe et initiales gravés COLLATION : portrait, 5ff., 600 pp., CCIX (Mémoires du vicomte de Turenne), LXXXVIII et CL (Preuves de l'histoire du vicomte de Turenne) ILLUSTRATION : portrait de Turenne d'après l'architecte Meissonier en frontispice gravé par N. de Larmessin, 13 plans de bataille imprimés sur double page dessinés et gravés par Coquart RELIURES DE L'ÉPOQUE. Veau brun, décor doré, armes au centre des plats, triple filet doré en encadrement, dos à nerfs très ornés avec le chiffre ducal dans les caissons, tranches rouges PROVENANCE : Louis de Rochechouart (1681-1746), 4e duc de Mortemart [Olivier, pl. 722, fers 1 et 2] -- cachet bleu armorié (non identifié) Manque à la coiffe du volume I Andrew Michael ou André Michel Ramsay, dit le chevalier de Ramsay (1686-1743), fut longtemps déchiré entre ses origines religieuses, à la fois calvinistes et anglicanes. Il parcourut l'Europe et trouva, à Cambrai, ses père et mère spirituels en Fénelon et Madame Guyon. Il se convertit au catholicisme en 1709. En 1715, Ramsay rejoignit le cénacle de Madame Guyon à Blois. À sa mort en 1717, il reprit la route et devint précepteur des fils du prétendant Jacques François Stuart (à Rome). Il restera par la suite un agent des Jacobites. Il fut ensuite attaché comme gouverneur au jeune héritier des Bouillon, Godefroy Charles Henri de La Tour d'Auvergne (1728-1792), auquel il dédicaça cet ouvrage. Il est admis à la Royal Society le 11 décembre 1729, et initié franc-maçon à la Horn Lodge en mars 1730. Il introduisit en France la franc-maçonnerie de rite écossais, développant l'idée d'une fraternité universelle, rêvant de greffer le catholicisme sur une conception universelle de la religion dont la maçonnerie chrétienne aurait été la clef de voûte. Son « Discours » à la loge Saint-Thomas à Paris en 1736, tendant à faire de la franc-maçonnerie l'héritière des ordres chevaleresques de l'époque des croisades, eut une forte influence sur le développement des hauts grades maçonniques entre 1740 et 1780 BIBLIOGRAPHIE : Brunet, IV, 1007
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