Ecole du TONKIN du milieu du XIXe siècle

Lot 322
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Ecole du TONKIN du milieu du XIXe siècle
Martyre de Jean-Louis Bonnard, missionnaire apostolique de la congrégation des Miss : Etrangères, décapité pour la foi, au Töng-king occidental, le 1er Mai 1852. Son Corps, retiré des flots, est enseveli dans la chapelle du collège de Vinh-tri. Peint par un peintre annamite. Les traits du glorieux Martyr et de Mgr Retord Vic. Apque de la Mission sont assez fidèlement reproduit. Envoyé au Grand Séminaire de Lyon par Monseigneur Retord, Evéque d'Acanthe, vicaire apostolique du Tong_ King occidental. Huile sur toile. (petits accidents) 98 x 166,5 cm Saint Jean-Louis Bonnard - (1824-1852), est un prêtre français des Missions étrangères de Paris, faisant partie du groupe des 117 Martyrs du Viêt-Nam canonisés le 19 juin 1988 par Jean-Paul II. Jean-Louis Bonnard fut ordonné prêtre le 23 décembre 1848, et partit de Nantes le 8 février 1849 à destination de la procure des missions basée à Hong Kong où il arriva le 5 juillet 1849. De là, il embarqua en direction du Tonkin où il arriva en pleine épidémie de choléra. Il commença son ministère en compagnie de monseigneur Retord, apprenant la langue et les coutumes, s'habituant au climat et à la nourriture locale. En mai 1851, monseigneur Retord lui confia la direction de la mission de Ké Bàng. La vie des missionnaires était difficile et dangereuse, des persécutions les menaçaient sans arrêt, et avec eux les nouveaux convertis. Déjà des prêtres, avaient été dénoncés et exécutés. À son tour, fin mars 1852, Jean-Louis Bonnard fut dénoncé et emprisonné à Nam-Dinh. Il refusa de profaner la croix comme on l'exigeait, et de donner les noms de ses sympathisants. Il fut donc condamné à être décapité, sous le motif de condamnation suivant : « prédication de la religion perverse». On se conforma aux nouveaux édits d'après lesquels : «Les prêtres européens seront jetés dans les abîmes de la mer et des fleuves.» Cela pour éviter que les chrétiens n'exhument les corps des martyrs, puis ne les ensevelissent en terre chrétienne et ne viennent prier sur leurs tombes. Le corps et la tête de Bonnard furent donc embarqués à bord d'une jonque mandarinale, et jetés au milieu du Fleuve Rouge. Trois innocents sampans suivaient la manoeuvre. Sitôt la jonque virée de bord, les chrétiens repêchèrent le corps et la tête du martyr et les ramenèrent à Vinh-Tri, quartier général de l'évêque, qui procéda à des obsèques solennelles en présence de plusieurs prêtres et du séminaire. En définitive, les deux années de vie missionnaire de Bonnard peuvent être résumées en deux phrases : sa réponse au vicaire de Saint- Christôt juste avant de partir au séminaire des Missions Etrangères: « Toute mon ambition : saisir la première palme de Martyr qui se présentera.» Et le mot que reçurent ses parents quelques mois après sa mort : « Quand vous recevrez cette lettre, vous pourrez être certains que ma tête sera tombée sous le tranchant du glaive, car elle ne doit vous être envoyée qu'après mon martyre. Je mourrai pour la foi de Jésus-Christ. Ainsi donc, réjouissez-vous. » Une autre version de ce tableau est visible à la Salle des Martyrs du séminaire des Missions Etrangères.
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