Coupe en porcelaine Kakiemon, Japon, de forme... - Lot 212 - Coutau-Bégarie

Lot 212
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Estimation :
4000 - 6000 EUR
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Result : 6 500EUR
Coupe en porcelaine Kakiemon, Japon, de forme... - Lot 212 - Coutau-Bégarie
Coupe en porcelaine Kakiemon, Japon, de forme octogonale à décor de fins branchages feuillagés et de chrysanthèmes d'époque Edo, la monture en bronze ciselé et doré ornées de rosettes et de chutes de culots feuillagés d' époque Louis XVI. Porte une étiquette manuscrite No 233 Collection Eugène Fould Haut. : 13 cm Epoque Louis XVI Provenance : -On les retrouve probablement dans l'ancienne collection de Joseph- Hyacinthe-François de Rigaud, comte de Vaudreuil (1740-1817), sa vente à Paris le 26 novembre 1787 lot 204 Deux autres mortiers à plantes de fleurs et gorges garnies, avec pieds à quatre consoles. Hauteur : 4 pouces & demi, 12,2 cm -Ancienne collection Eugène Fould, Baron Fould-Springer (1876- 1929) ; Palais Abbatial de Royaumont, Christie's, Paris, 21 septembre 2011, Lot 264. Bibliographie : Une paire de coupes : Binoche, 24 juin 2019, Lot 177 Un bol octogonal avec un décor différent mais reprenant la même forme se trouve au Groninger Museum (reproduit dans Christine Shimiszu, La porcelaine Japonaise, Edition Massin, 2002, p. 91). Joseph-Hyacinthe-François de Paule de Rigaud, comte de Vaudreuil (1740-1817) fut lieutenant-général, Grand Fauconnier de France, chevalier des ordres du roi, Pair de France, gouverneur du Louvre et membre libre de l'Académie des beaux-arts. Il fut l'ami du comte d'Artois ainsi que l'amant de sa cousine la future duchesse de Polignac. La portraitiste Élisabeth Vigée-Lebrun, très proche de ce dernier le décrivit ainsi : Il aimait tous les arts avec passion, et ses connaissances en peinture étaient très remarquables. Comme sa fortune lui permettait de satisfaire des goûts fort dispendieux, il avait une galerie de tableaux des plus grands maîtres de diverses écoles ; son salon était enrichi de meubles précieux et d'ornements du meilleur goût. Il donnait fréquemment des fêtes magnifiques et qui tenaient de la féerie, au point qu'on l'appelait l'enchanteur. C'est à Paris que le 26 novembre 1787 pour faire face à sa ruine financière il dispersa aux enchères son incroyable collection alors considérée comme l'une des plus somptueuses de son temps.
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