Attribué à Joseph-Siffred DUPLESSIS (Carpentras 1725 - 1802 Versailles)

Portrait en buste d'un gentilhomme à l'habit vert galonné d'or, portant le bijou de l'Ordre de l'Éperon d'Or, la main gauche appuyée sur une canne, Vers 1770 Huile sur toile (toile d'origine) 62 x 49 cm. Présenté dans un cadre en bois doré et sculpté, de style Louis XVI L'ordre de l'Éperon d'Or (Ordine dello Speron d'oro) est la plus ancienne marque de faveur accordée par le Saint Siège à ceux dont il souhaite récompenser les services extraordinaires. On en fait également mention sous le vocable d'Ordre de la Milice Dorée (Ordine della Miliza Aurata). Il n'était pas à proprement parler un ordre de chevalerie mais une distinction qui s'accompagnait d'une inclusion dans la noblesse pontificale non-héréditaire, généralement aux titres de «chevalier romain» ou «comte palatin». À la fin du XVIIIe siècle, l'ordre fut particulièrement octroyé à des personnalités qui servirent la Sainte Église par les Arts : Piranese, Valadier, Mengs, Mozart, Gluck, Cavaceppi, Gallini, Canova, Vasi, etc. Parmi les quelques français distingués par cet ordre, dont l'âge pourrait correspondre à celui de notre modèle et dont on ne connait pas la physionomie, on trouve : Alexandre François Ignace de Brandt (1726-1776), Pierre Rivalz (1720-1785), Jean-François Rousseau, dit «Rousseau de Perse» (1738-1808), Guillaume Antoine Hippolyte Pigault de La Mélatière (ou Pigault de L'Epinoy) (1726-1797).