FÉLIX NICOLAÏÉVITCH, comte SOUMAROKOFF ELSTON (1820-1877)

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FÉLIX NICOLAÏÉVITCH, comte SOUMAROKOFF ELSTON (1820-1877)
Reliure en maroquin de couleur marron, à décor d'un encadrement à filet doré, dos plat orné, portant en couverture une étiquette collée sur laquelle est marqué en caractère cyrilliques: «Lettres de 1857 à 1866», contenant 20 L.A.S. au comte et signées par le prince Orloff, par Marianne (sa cousine), la princesse Galitzine, Constantin Soumaroff, datant de 1857 à 1866, texte en français, en russe et allemand, 72 p., in-8, usures à la reliure. - ORLOFF P., 28 avril 1865, Palerme: «Mon bien cher comte, (...) moi aussi je ne trouve la perfection nulle part, mais il y a toujours des compensations partout, excepté pour les douleurs de l'âme. Je compatis à celles de notre Famille impériale, avec tous les sentiments d'une mère qui a passé par de si longues et cruelles angoisses pour son unique enfant [cette lettre est écrite quatre jours après la disparition tragique du tsarévitch Nicolas Alexandrovitch (1843- 1865)].» «(...) Les Anciens ont eu raison de dire que nul n'est prophète dans son pays. C'est parce que les prophètes n'ont jamais flatté les passions aveugles de la foule ni les intérêts mesquins des grands, mais ils ont montré la vérité toute nue, comme vous le faites aussi. Nos yeux sont trop pudiques pour oser la regarder et nos oreilles trop chastes pour oser même l'écouter. Il ne faut pourtant pas désespérer et c'est aux hommes de votre mérite et dans votre position à indiquer la bonne voie...»
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