IRINA, princesse Youssoupoff, née princesse de Russie (1895-1970)

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IRINA, princesse Youssoupoff, née princesse de Russie (1895-1970)
Ensemble de 5 L.A.S.: «Irina», adressées au prince Félix Youssoupoff (1887-1967), Gatchina, Saint-Pétersbourg, Le Tréport-sur-Mer, datant du 29 avril au 3 juillet 1913, 22 p., texte en russe. Traduction: - Pétersbourg, 29 avril 1913: Irina est ravie d'avoir reçu deux lettres de Félix et l'en remercie. Elle aime beaucoup l'oeuf pendentif qu'il lui a envoyé à l'occasion des fêtes de Pâques. Félix lui manque beaucoup. Elle espère le voir très bientôt, mais elle a peur d'avoir attrapé la varicelle, car le grand-duc Dimitri vient de l'attraper. Il a été malade durant 2 semaines et la veille de l'envoi de cette lettre, une autre personne de son entourage est aussi tombée malade. Irina lui fait également part de son souhait de partir en Crimée, elle est lasse de Saint-Pétersbourg. - 8 juillet 1913: Irina remercie Félix de sa lettre dans laquelle il lui raconte sa visite à la grandeduchesse Elisabeth Féodorovna, au monastère de Solovetskiy. Elle n'est pas vexée que Félix l'appelle pour la première fois Irina. Elle lui raconte ses mésaventures avec son amie Zoé. Elle apprécie beaucoup ses parents et se considèré ingrate à son égard. Elle regrette de ne pas assez bien connaître la Russie et semble très heureuse d'avoir fait la connaissance de Félix qui la comprend pleinement alors qu'elle ne trouve rien de bien en elle. Elle le remercie aussi pour l'envoie des photos qu'il a eu la gentillesse de lui faire parvenir et espère vivement le revoir très vite. - sans date, Tréport, (juillet 1913): Irina raconte à Félix son séjour au Tréport. Et lui demande de venir la rejoindre le plus vite possible, sous menace qu'elle se noie dans la mer. Son père le grand-duc Alexandre vient de partir pour l'Amérique. Elle demande à Félix combien de temps encore il va s'occuper de ses domaines. Elle est triste de son absence, elle s'ennuie et le temps est maussade, ce qui la déprime encore plus. - sans date, Tréport, (juillet 1913): Elle se souvient avec nostalgie de leurs promenades agréables et
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