IRINA ALEXANDROVNA, princesse Youssoupoff, née princesse de Russie (1895-1970)

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IRINA ALEXANDROVNA, princesse Youssoupoff, née princesse de Russie (1895-1970)
Ensemble de 7 L.A.S: «Irina», adressées à sa mère, la grande-duchesse Xénia Alexandrovna de Russie (1875-1960), datant du 1917, 61 p., sur papier à en-tête de l'Hôtel d'Angleterre, Copenhague. Texte en russe. Historique: Après l'assassinat de Raspoutine, le prince Félix Youssoupoff est envoyé en exil dans l'un de ses domaines de chasse à Rakitnoïe dans le gouvernement de Koursk, près de Kiev. Il est placé sous la garde du capitaine Zenchikoff. Durant cette période allant du début de janvier 1917 à la fin du mois de mars 1917, son épouse et ses parents seront à ses côtés. Dans les lettres ci-dessous, la princesse Irina raconte son triste quotidien, et l'ennui de cette vie d'exil. Traduction: - 4 janvier 1917, Rakitnoïe: «je te remercie pour tes lettres. Félix voudrait t'écrire lui-même, mais il lui est formellement interdit de rentrer en contact avec vous. Nous devons accepter la situation. Tout ici est très bien et très calme. Nous avons tous ici pris froid, moi d'abord, ensuite ce fut la mère de Félix puis son père. C'est très triste de ne pas pouvoir vous voir, alors que vous êtes si près de nous à Aï-Todor. Je suis très heureuse de savoir que Baby se trouve chez toi. J'espère qu'elle ne va pas prendre froid (...) Vous ne devez pas vous inquiéter pour moi (...) je ne suis pas inquiète pour moi, je ne suis inquiète que pour les autres. Mais peut être que tout le monde réagit de la même façon. Félix t'a écrit, mais ne le dit pas, car il a l'interdiction d'écrire à sa famille. Si on l'apprend, il risque d'avoir de graves problèmes. Je remercie beaucoup Niti pour sa carte. Puisque personnes d'autres ne m'écrit...Pauvre Bimbo il est aussi en exil. Comme il doit être fâché... Je vous embrasse.» - 15 janvier 1917, Rakitnoïe: «Je te remercie de ta lettre et profite de la présence de Kostinsky, pour lui remettre cette lettre. On l'a invité ici car Félix avait horriblement mal aux dents. Il lui en a arraché deux. On a d'abord appelé à Karkoff, mais les deux meilleurs dentis
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