MARGUERITE, princesse d'Orléans, duchesse... - Lot 185 - Coutau-Bégarie

Lot 185
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Estimation :
500 - 700 EUR
MARGUERITE, princesse d'Orléans, duchesse... - Lot 185 - Coutau-Bégarie
MARGUERITE, princesse d'Orléans, duchesse de Magenta (1869-1940). Lot de 39 L.A.S.: «Puss», adressées à sa soeur, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), in-8, datant de 1890 à 1893, certaines lettres sont conservées avec leur enveloppe. Texte en français. - Le 2 janvier 1890: «...ce sera bien bon de nous revoir, et nous sommes si contents, Philippe et moi que vous veniez à notre mariage...Quelle affreuse chose que le mort de cette pauvre Impératrice du Brésil, elle était la bonté même, et cela nous fait beaucoup de peine.» - Paris, le 9 février 1890: «Nous avons passé l'après-midi d'hier à la Conciergerie avec Philippe et nous retournerons encore aujourd'hui et demain; Il va bien, est très gai et plaisante comme toujours, calme et ferme, ayant son idée, dont il ne s'écartera pas. Il ne veut aucune politique, le dit et le fait dire à tous. Je suis sûre que tu admireras cet acte de courage dont nous ne doutions pas, personne ne le savait. C'est lui, et rien que lui. L'opinion de tous est excellente. Nous avons reçu des dépêches de Tante Paris qui approuve, et remercie Honoré de cette nouvelle preuve de son amitié. Il faut dire qu'Honoré est parfait, d'un dévouement sans bornes, actifs, intelligent et simple. Monsieur Bocher est très content. Les oncles approuvent. Bon Papa est très content de la lettre à Carnot. Tous les détails, tu les lis dans les journaux; tu sais le jugement se fera mercredi, que monsieur Bousse plaidera sa cause, assisté Messieurs Cresson et Limbourg. Samedi, Philippe a été très touché de l'ovation que lui ont faite les avocats. Cela l'a beaucoup ému. Attendons avec courage! Figure toi que nous n'avons reçu l'autorisation de voir Philippe qu'à 4 h de l'après midi, samedi et tu penses ce qui a été cette attente. Maman ne peut t'écrire, elle n'a pas un instant à elle. Pardon de mon griffonnage.» - Paris, le 29 novembre 1890: «Tu as appris par la dépêche de Papa que tout était fini entre Philippe et moi: Papa est allé à Londres ou Phili
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