ROBERT, duc de Chartres (1840-1910). Lot... - Lot 168 - Coutau-Bégarie

Lot 168
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Estimation :
1800 - 2500 EUR
ROBERT, duc de Chartres (1840-1910). Lot... - Lot 168 - Coutau-Bégarie
ROBERT, duc de Chartres (1840-1910). Lot de 46 L.A.S.: «R. d'Orléans», adressées à sa fille, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), datant de 1905 à 1909, in-8, sur papier à en-tête du 27 rue Jean-Goujon (Paris), du Château de Saint- Firmin (Chantilly), certaines lettres sont conservées avec leur enveloppe. On y joint un lot de 18 L.A.S.: «R. d'Orléans», adressées à sa fille, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), sans date. Texte en français. - St Firmin, le 13 novembre: «Les nouvelles russes, je n'ose pas t'en parler. Cela va bien mal et l'Empereur ne paraît pas à hauteur. Enfin, il faut espérer.» - St Firmin, le 11 aout 1905: «Tous tes récits du voyage de l'Empereur d'Allemagne m'ont bien intéressé. Il a taché d'être aimable pour toi: tant mieux. La crise norvégienne est bien grave. J'ai tout de suite pensé que vous ne m'en voudrez pas. La visite de l'Impératrice Eugénie a été bien bonne et quand tu l'as menée jusqu'à l'ivresse.» - St Firmin, le 5 septembre 1905: «L'idée d'un gouverneur d'Alsace- Lorraine qui ne soit pas allemand est une belle idée mais je ne la crois pas pratique. Il faut encore bien du temps pour que les trames s'oublient...Il est certain que l'idée de faire un état neutre, comme le Luxembourg ou la Belgique entre l'Empire allemand et la France seront excellent mais je ne les crois pas encore près de le faire.» - St Firmin, le 13 février 1906: «Ma chère bonne Marie. Je pense bien à vous tous et je m'assure de tout coeur à tout ce que vous éprouvez et à tout ce que vous souffrez. Vendredi, il y aura le transport à Ros Vrils: cette cérémonie sera magnifique et sera la plus patriotique que je penserais bien à vous...» - St Firmin, le 4 février 1906: «Le Roi était bien aussi, et le deuil doit être très profond. Je suis très triste de ne pouvoir y venir. C'est trop loin et trop froid, j'arriverais tout à fait malade. J'y envoie Jean qui priera pour moi et vous fera tous mes messages.» - St Firmin, le 10 août 1907: «Dans 8 j
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