Garniture de cheminée dite à l'Egyptienne, comprenant une im - Lot 359

Lot 359
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Estimation :
15000 - 20000 EUR
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Résultat : 22 000EUR
Garniture de cheminée dite à l'Egyptienne, comprenant une im - Lot 359
Garniture de cheminée dite à l'Egyptienne, comprenant une importante pendule et une paire de candélabres en bronze doré, patiné et marbre rouge griotte. La figure centrale de la pendule représentant la déesse Isis coiffée d'un Némès et tenant dans ses mains le cadran aux chiffres romains, sur fond de marbre rouge griotte, surmonté d'une draperie. Elle est flanquée de deux pilastres figurant un obélisque, montés en panneaux de bronze doré à l'imitation de hiéroglyphes et surmonté d'une tête de taureau canope. La paire de candélabres représente une égyptienne agenouillée coiffée d'un Némès surmontée de deux bras de lumières en bronze doré. Elle repose sur un socle en bronze doré et patiné aux hiéroglyphes et de marbre rouge griotte. Epoque Empire. Haut. Pendule: 54 cm - Haut. candélabre: 55 cm. (Petits accidents et manques) Littérature en rapport: Thomas Hope, « Household Furniture and Interior Decoration », 1807, pl. VII, montrant le dessin de Hope de l'Aurora Room dans sa maison de Londres avec une pendule du même modèle. Et pl. XIII, n°3n montrant le dessin plus détaillé de Hope pour cette horlogue. Sylvie Chadenet, « Les Styles Empire & Restauration », 1976, p.25, pl. 2, une pendule de conception similaire à la présente oeuvre, qui était possédée par Madame Maria Letizia, mère de Napoléon Bonaparte. Hans Ottomeyer et Peter Pröschel, « Vergoldete Bronzen », 1986, p.336, pl. 5.3.2, illustrant la présente pendule. Cette garniture s'inscrit dans le courant esthétique lié à l'Égyptomanie qui se développa sous l'Empire à la suite de l'engouement provoqué par la redécouverte de nombreuses antiquités pendant la campagne d'Égypte menée par Bonaparte entre 1789 et 1801. La composition originale de cette pendule, particulièrement cette superbe figure égyptienne, dérive de certains projets d'ornemanistes et d'architectes parisiens créés dans les dernières années du XVIIIe siècle à la suite de la Campagne d'Egypte de Napoléon. Nous notons surtout que ce modèle d'égyptienne fut décliné par le bronzier Antoine-André Ravrio, très certainement d'après un modèle du sculpteur Louis-Simon Boizot (1743-1809), au début de l'époque Empire. Un modèle très similaire est conservé au Royal Pavilion Art Gallery and Museum of Brighton et à l'instar de notre pendule, elle présente également un cadran à chiffres romains sur fond de marbre rouge griotte. Les candélabres sont, eux, inspirés d'un modèle de Claude Gallé. Ils sont à mettre en relation avec une paire formant garniture de cheminée attribuée à Claude Gallé (1759-1815), aujourd'hui conservée au Musée de l'Horlogerie de Genève, et illustrée dans H. Ottomeyer, P. Proschel et al., «Vergoldete Bronzen», Munich, 1986, Vol. I, p.338, fig. 5.3.6
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